28 novembre 1458Aix était tombée dans la nuit. La maréchaussée n’avait pas pu empêcher l’impensable. Les gredins avaient fait une brèche dans leur défense et avaient pris possession de la Mairie. Le Comte restait introuvable.
Pendant ce temps la marquise Hersende avait reçu un message du félon Caleblost tout fier de sa fortune. Oui il voulait jouer avec le Comté de Provence et oui il poserait ses règles et ses conditions. Tous les maires et seigneurs de Provence bouillaient de rage et de revanche.
« On les saignera, on les affamera ces brigands par la volonté d’Aristote ! »Voilà ce qu’on pouvait entendre dans les villages de Provence ce dimanche.
Chacun s’organisait pour contrer l’inévitable attaque qui se préparait. A Forcalquier le Conseil s’était réuni tôt dans la matinée et chacun avait crié sa colère face au comté si peu réactif et qui avait laissé faire et à cet assaillant arrogant !
J’avais rejoint la veille...